VRA
(Véronique Rondeau Amouyal)
ARTISTE PEINTRE
PAINTER
Une peinture dynamique, une peinture d’énergie faite de couleurs rythmes et mouvements révélant le flux continu de la vie !
VIVID PAINTINGS Colors, rhythms, movements revealing the "continuous inner colorful burst of life". Abstract and gestural pictorial practice.


BIO
Artiste peintre je travaille dans mon atelier à Levallois Paris France. En 1997 j’ai choisi de mettre fin à ma carrière de médecin pour m’engager pleinement dans ma passion de toujours: la pratique artistique. J’ai fréquenté les Ateliers des Beaux-Arts de Paris et de l’UCAD, j'ai exposé mon travail dans différentes galeries avant de devenir Professeure agrégée d’arts plastiques puis Docteure en Art et Sciences de l’Art de l’Université Sorbonne Paris France. Durant ce parcours j'ai exploré différentes techniques, le dessin, la peinture à l'huile, l'acrylique, l'imagerie numérique, l'installation.
#######
I ´m a French artist living in Paris. In 1997 I chose to end my medical career to pursue my passion for visual art. I studied at the Beaux-arts de Paris and the UCAD workshops. I received a title of Professor Associate and a PHD of fine Art from « École des Arts de La Sorbonne » University of Paris.
After exploring drawings, oil painting, acrylic, digital imagery, installation, I dévote myself to pictorial practice in my own studio in Paris France.

























Mouvement Couleur rythme
movement color rhythm
.
Approche artistique
Mon travail exprime mon intérêt pour les aspects fondamentaux de la peinture en tant que medium. Je pars du sentiment que le vivant qui nous entoure et dans lequel nous sommes partie prenante est en perpétuel mouvement. Ce mouvement c’est l’élan vital que je ressens à la vue de la nature : des nuages dans le ciel, des feuillages dans le vent, de l’eau qui s’écoule ou encore de la danse animant les corps. Le défi de ma peinture tendant à l’abstraction est de révéler et de transmettre cette énergie par des lignes rythmées et des couleurs simples et contrastées.
On retrouve dans mon geste pictural l'influence majeure des Expressionnistes Abstraits Américains des années 1950 et plus particulièrement des oeuvres des femmes artistes comme Joan Mitchell, Lee Krasner, Helen Frankenthaler.
L'atelier
Comme dit Virginia Woolf: pour qu'un artiste puisse exercer pleinement son art "il lui faut une chambre à soi", c'est-à-dire en ce qui me concerne un lieu spécifique dédié à ma pratique picturale. J'ai trouvé dans mon nouvel Atelier cet espace de liberté. C'est le lieu de toutes les expérimentations: de la couleur, de la forme, des matériaux, des supports (toile de lin, de coton, papier, carton, bois etc.).
Une peinture gestuelle et abstraite pleine de vitalité
VRA est artiste peintre, elle a recours à la médiation de la toile où les mouvements de son corps se projettent et s’inscrivent. Le geste est mis à l’œuvre et s’inscrit dans l’œuvre, la signe et la signifie, et fait appel aux sensations du spectateur. Une corporéité singulière se joue dans l’accord entre gestuelle et outils, et l’œuvre, qui en est le prolongement, en porte la trace. L’outil (pinceau, pot de peinture, feutre acrylique, bâton d’huile) prolonge la main et le corps, de même que la trace de peinture sur la toile prolonge et fixe la gestuelle corporelle. La ligne, la tache, le trait sont le prolongement du corps.
L’énergie rythmique des toiles de VRA est révélatrice des états du corps de l’artiste en action.
Le tableau garde le tracé et le rythme des mouvements du corps, le sillage des évolutions défini comme des façons d’être : respiration, extension et flexion, accélération, relâchement, rotation ,grattage. Le chevauchement et l’enchevêtrement des lignes obtenues par les mouvements du bras, dessinent des boucles, des volutes, des motifs parfois répétés mêlant accidents et inventions.
L'artiste se trouve prise dans un rapport de forces entre volonté et hasard, entre l’intentionnalité de son propre geste et la fatalité de la trajectoire de la peinture, entre sa subjectivité d’artiste et l’objectivité des lois physiques de la matière.
De cette confrontation avec l’accidentel, le résultat est soit choisi et exploité, soit refusé et retravaillé. L’artiste utilise aussi la gravité en déposant la toile au sol, la peinture se fait ligne ou flaque suivant la rapidité du geste, elle devient coulures la toile une fois redressée sur le mur.
Traversées de taches, d’éclaboussures, de coulées linéaires ou spiralées, de tourbillons dynamiques, l’ensemble est cependant harmonieux et rythmé, maitrisé, tout en laissant place à l’improvisation et la spontanéité.
La méthode fondée sur le mouvement, non pas représenté mais comme agent de création, se traduit par les biffures, ratures, ou l’absence de limites comme en témoignent les coupes abruptes ou les lignes se prolongeant hors cadre.Le trait c'est un energon dit Roland Barthes, c'est-à-dire un travail qui donne à lire la trace de sa pulsion et de sa dépense. La ligne fait sens lorsqu'elle est contour d'un objet, mais la ligne dont je parle c'est la ligne poussée jusqu'à sa limite logique, la ligne qui échappe à l'objet, la ligne qui n'est qu'énergie, condensation des sensations.
La boucle de l'écriture enfantine est le geste d'énergie qui lui vient naturellement comme expression primitive. La boucle est rebelle à toute convention savante. Picasso est l'un des premiers à avoir puisé dans le dessin d'enfant. Cy Twombly procède aussi de cette régression poétique. Dans les tableaux de VRA, le signe (boucle, trait, courbe) est là dans son pouvoir d'abréviation, en l'état, il se fait voir sans rien exprimer d'autre que l'énergie qu'il porte.
Forme et fond sont confondus laissant le regard errer, sans point d’accroche, sur la surface de la toile. Le traitement uniforme de l’espace pictural (all over), généralement sans cadrage, provoque le mouvement du regard et donc du regardeur lui-même. Le spectateur est atteint dans son propre corps, il est « mû et ému ». Comme cela se passe dans les neurones-miroir mis au jour par les neurosciences, il se produirait une imitation intérieure du mouvement que le spectateur perçoit et qu’il intériorise dans son propre système neuromusculaire.
Perception et émotion sollicitent les ressources de l’imaginaire. Il s’agit d’une conception de l’art comme présentation de l’irreprésentable. La dimension narrative est abolie pour que le tableau renvoie à la sensation. Cependant une possibilité d’interprétation figurative n’est pas exclue. Une imagerie cachée peut surgir révélant des figures végétales, organiques ou archétypales voir d’écriture primitive.
La peinture de VRA n’est pas sans mémoire ni citation, elle est protéiforme dynamique et colorée, singulière, notamment par la puissante énergie qu’elle porte.
action.
Mais la couleur avant tout
Peintre du tracé mais plus encore peintre de la couleur, VRA fait une peinture aussi bien active que méditative.
Couleur, lumière, rythme et mouvement confèrent à la toile une vibration et une énergie spécifiques.
L'artiste est atttentive à ce que le fond existe pleinement dans ses tableaux évoquant les expérimentations chromatiques métaphysiques de Barnett Newman ou Mark Rothko.
Le jaune
Quand je choisis le jaune c'est pour son climat chromatique chaleureux et dynamique . "La couleur, (disait Matisse), contribue à exprimer la lumière, non pas la lumière phénomène physique mais la seule lumière qui existe en fait, celle du cerveau de l'artiste". Dans la peinture la lumière est immanente, elle ne change donc jamais. Rothko peignait dans un atelier sans lumière extérieure, il en avait obstrué les fenêtres pour anéantir toute source extérieure. Le jaune solaire saturé est la couleur analogique de la lumière, intense énergie, chaleur, écho de la vie.
Le bleu
Le bleu comme base chromatique procure une émotion différente. Le bleu en appelle à plus de spirituel, plus de calme, voir à la méditation. C'est l'espace vivant de la mer, du ciel, celui de la nuit aussi. Avec le bleu il s'agit de faire sentir le mouvement fluide qui se trouve derrière les phénomènes plutôt que de les crier.
##### ENGLISH
My practice is characterized by strong sense of painterly vitality. "Abstraction allows me to produce forms, it is a method or a mode of production."
In these works, the pictorial surface turns into a space for contamination of repeated and layered lines, that confer density, rhythm, and harmony.
I present painting in its multiplicity of action, in which the constant gestural practice is performative. These ‘energy signs’ are repeatedly marked by the paint pencil and the brush, on a colored and vibrant background mixing the color pigment with marble powder.
I favor spontaneity of the gesture, randomness, pleasure of the line and its emotional charge, impulse force, and violence of the alteration. The sign language expands on the surface of the canvas, in which the center doesn’t exist anymore, and goes beyond the limits of the space.
The boundaries between drawing, writing, and painting appear to be already overcome. Born from gesture, signs evolve, sometimes abbreviated to the point of line, fundamental dynamism, elementary gesture. The loop is the gesture of poetic regression that comes naturally to me, it can also be the small and repeated line. My paintings are also the expression of the vital breath, his rhythm.
The body’s presence is felt in lines, in the rhythm, in the gesture. To the rhythm of the breath or the pulse, the hand makes the line or the loop.
While previous series have largely been restricted to dual-toned palettes, others ones leave no major color unused, evoking a lively, almost musical dissonance.
My painting is deeply influenced by the work of Joan Mitchell, Helen Frankenthaler, and many other Abstract Expressionists, but at the same time by Cy Twombly and the Street art. Expressionists depict not reality but rather the feelings and emotions which this reality creates. In fact, my work prioritizes the gestural power of painting. It is a happy meditation on painting’s physicality, both in terms of the creative process, and of a painting’s power to move through and affect a viewer.
#####
Couleur, lumière, rythme et mouvement confèrent à ces peintures une énergie spécifique.
Le défi de ces oeuvres picturales tendant à l’abstraction est de révéler et de partager cette énergie vitale.
Group Exhibitions :
2024: SPECTRUM Art Fair MIAMI USA
2024: Levall'Art Galerie de l'Escale FRANCE
2023: ARTBOX.Projects Art Basel Miami USA
2023: Rugby'Art World Cup - Paris Mairie 17e puis Galerie de l'Escale Levallois. FRANCE
2023: Levall'Art Galerie de l'Escale FRANCE
2022: ARTBOX. Projects Art Basel Miami USA
2022 : Levall’Art, Galerie de l’Escale FRANCE
2021 : Levall’Art, Galerie de l’Escale
2020 : Levall’Art, Galerie de l’Escale
2018 : Piscine Molitor, Paris FRANCE
2017 : Piscine Molitor, Paris
2005 : « Une Œuvre-Un Prix ». Maison de l’Isère, Place de la Comédie Française, Paris. FRANCE
1998 - 2005 : annual group exhibition Galerie de l’Escale Levallois et Musée des Arts Décoratifs, Paris FRANCE
Solo exhibition :
2023: Atelier-Galerie Louise Michel Paris France
2021 : Atelier Louise Michel France
2020 : Atelier Louise Michel France
2011 : École des arts Sorbonne, Paris France
2006 : Galerie « Art PRESENT » rue Quincampoix Paris France
2004 : Espace « ARTSTARTE » rue de Babylone Paris France
2001 : Espace « ARTSTARTE » rue de Babylone Paris France
PUBLICATIONS
-Thèse de doctorat en Art et Sciences de l’Art, sous la direction de M. le Professeur Michel SICARD, Le Corps traversé in vivo. Les enjeux du transfert de l’imagerie médicale dans l’art, Université Paris Sorbonne, 2019.
-Cart'&Com, RegArts et médiation, Université Paris Sorbonne, 2010. France
Communications orales
- Lectures d’écrits d’artistes, Bibliothèque de l’École des Arts de la Sorbonne, avec Gisèle Grammare, Marie Arcane, Pascale Lefebvre, Giulia Léonelli, Shen-Te Lin, Véronique Perez, Véronique Rondeau-Amouyal, 2018.
- Du scaphandre à la bulle, lorsque l’art ne manque pas de souffle, « La Fondation du Souffle », Palais du Luxembourg, salle Monnerville, 2016.
-Et le corps devint transparent : la mutation du regard médical et du regard artistique du XIXe au XXIe siècle
Colloque « Fin-de-siècle : fin de l’art ? ». Université Saint-Denis, 2016.
-La Chair à l’épreuve du dispositif radiologique, Imagerie médicale et art contemporain
Colloque « La chair et le verbe. Histoire culturelle du corps ». Université Saint-Quentin-en Yvelines, 2016.
-Le corps traversé, Colloque international « Art & Clinique », Amphithéatre Richelieu Sorbonne, 2014.
Contact
You can leave a message
or contact me on facebook instagram: @veroniquevra
Vous pouvez laisser un message
ou me contacter par facebook ou Instagram:
@veroniquevra